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 Qu’appelle-t-on particules fines ? 

Le 31 Juillet 2020 par Axelle Manya

Chaque jour, environ 15 000 litres d’air transitent par nos voies respiratoires. Les chercheurs considèrent que la pollution de l'air est responsable de près de 9 millions de décès prématurés chaque année dans le monde, réduisant l’espérance de vie moyenne de 2,9 ans. La France est le 3ème pays en Europe où la plus grande mortalité est dû aux particules fines PM2.5, d’après le rapport 2018 de l’EEA (European Environment Agency).

La taille des particules fines

Les particules fines (notées “PM” en anglais pour “Particulate Matter”), sont des corps de très petites tailles, le plus souvent invisibles, en suspension dans l'air ambiant.
Ces particules sont classées selon leur diamètre :
- Les PM1 regroupent les particules dont le diamètre est inférieur à 1 µm (micromètre, 1 µm =10-6 m),
- Les PM2.5 regroupent les particules dont le diamètre est inférieur à 2.5 µm (elles incluent donc les PM1),
- Les PM10 regroupent les particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm (elles incluent donc les PM1 et les PM2.5).

infographie sur la taille des particules fines

Les impacts sanitaires

Toutes ces particules sont dangereuses pour notre corps et leur nocivité dépend de leur taille : plus le diamètre de la particule est petit, plus elle pénètre profondément dans l’organisme. Les PM10 atteignent les voies respiratoires supérieures allant du nez au larynx. Les PM2.5 quant à elle, s’introduisent dans les voies respiratoires inférieures allant de la tranchée aux alvéoles pulmonaires. Enfin, les PM1 sont les plus dangereuses et pénètrent elles, jusque dans le sang. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, de maladies cardiaques ou pulmonaires.

infographie sur la pénétration des particules fines dans l'organisme

À court terme, les effets néfastes sur la santé sont les réactions allergiques, les conjonctivites, les irritations du nez et de la gorge, les bronchites, pneumonie, maux de tête et nausées, difficultés respiratoires, eczéma et les crises d’asthme. À long terme, les effets deviennent plus grave et conclues sur des maladies respiratoires chroniques, cancer des poumons ou maladies cardio-vasculaires.